lampe frontale running

Le running est un sport de montagne dont la pratique exige un équipement technique. Au même titre que les chaussures, les bâtons ou les vêtements, l’éclairage est un élément prépondérant. En effet, lors des courses longue distance ou ultra, les participants doivent courir de nuit en pleine nature. Or, dans l’obscurité, on peut vite perdre le sens de l’orientation. Donc, pour des raisons de sécurité, pas question de s’aventurer sur les sentiers avec une lampe frontale inadaptée. Voici les critères à considérer avant d’acheter une lampe frontale pour le trail running :

Une puissance d’au moins 350 lumens

La course en montagne nécessite un éclairage spécifique. Un coureur doit pouvoir voir de près, afin d’anticiper les imperfections du terrain et ne pas chuter. Il doit également avoir suffisamment de portée, le cas échéant, pour voir loin, afin de s’orienter dans l’obscurité. Une lampe frontale taillée pour le trail running doit donc être suffisamment puissante pour éclairer à une distance d’au moins 70 mètres.
Généralement, on estime qu’une ampoule LED de 200 lumens permet de voir à environ 40 m. Il est donc conseillé d’opter pour un équipement de sécurité d’au moins 350 lumens. La lampe frontale doit également disposer de différents modes d’éclairage : principalement un faisceau court et diffus pour voir de près et d’un faisceau focalisé et longue portée pour voir de loin.

Un tête d’éclairage inférieure à 150 g

Comme dans beaucoup de domaines, bien choisir une lampe frontale pour le trail running est une question de mesure. En effet, courir en montagne avec une lampe de poche est inconscient, pratiquer le trail avec une enclume sur la tête l’est tout autant. Tout l’enjeu ici est de trouver un éclairage qui offre le bon rapport poids-puissance. la qualité du bandeau élastique est également à surveiller.
À partir d’un certains poids, une lampe frontale a tendance à se balancer sur le front à chaque foulée. C’est très désagréable. C’est particulièrement le cas pour certaines lampes frontales monoblocs – celles où les piles sont situées dans le même compartiment que l’ampoule. Selon nous, la tête d’éclairage ne doit pas excéder 150 g. Au-delà, il est judicieux d’opter pour une frontale ayant un accu séparé et un câble d’alimentation, afin de déporter la batterie dans un sac à dos ou la poche d’un vêtement.

Une autonomie moyenne de 7 h

D’une façon générale, pour l’ultra, il nous semble indispensable d’avoir une lampe frontale disposant d’une batterie déportée. Pour les courses moyenne distance, c’est autre chose. En effet, il serait dommage de perdre du temps en course – ou de se perdre tout court, parce que les piles de la LED sont mortes et qu’il faut les changer. Les éclairages disposant d’une batterie amovible, plus massive, offre une autonomie plus importante. Il est possible, en gérant bien sa consommation, de pouvoir utiliser sa lampe de façon continue pendant 6 ou 7 h – sachant qu’une frontale à pleine puissance éclaire rarement au-delà de deux heures.

Étanchéité : a minima IPX4

L’étanchéité est un critère de choix important, même si ce n’est pas le premier qui nous vient à l’esprit. En effet, l’humidité est l’ennemi numéro 1 de tous les appareils électroniques. Il est donc important de vérifier le degré de résistance de votre accessoire à la pénétration des liquides.
Ce niveau de protection est mesuré par l’indice de protection IP, sur une échelle de 0 à 8. Selon nous, le niveau de protection minimal d’une lampe frontale pour le trail running est IPX4. Cette norme vous garantit que votre éclairage reste opérationnel, malgré la projection d’un liquide. Généralement, ces équipements permettent de courir dans la nature, quelles que soient les conditions météo. Toutefois, dans l’idéal, une lampe frontale IPX8 est un gage de sécurité.

Quelle lampe frontale pour le running ?

Notre boutique vous propose ci-dessus une sélection de lampes frontales taillées pour le trail running. Par conséquent, les produits présentés ci-dessus ont tous a minima une puissance supérieure ou égale à 350 lumens, un bon rapport poids-puissance et un indice de protection à la pénétration des liquides au moins égal à IPX4.